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L’hypnose contre les compulsions alimentaires

Un article de E.W paru dans la DH, le 15/04/2023.
 

Manger trop, mal ou de façon incontrôlée est le résultat d’une transe négative. Le point avec le Dr Éric Mairlot, hypnothérapeute.

Le Dr Mairlot, directeur de l’Institut de nouvelle hypnose à Bruxelles a vu passer dans son cabinet nombre de patients en souffrance face à leur comportement alimentaire problématique. Il a depuis des années mis au point des techniques d’auto-hypnose qui vont permettre de couper les actes répétitifs et que l’on pense incontrôlables pour y mettre à la place une transe positive, axé sur le plaisir : comme si on choisissait désormais naturellement la qualité de la dégustation d’un produit plutôt que la quantité d’aliments tous azimuts pour combler un trauma ou éviter une émotion par le remplissage. En trois séances, on peut modifier son comportement, c’est spectaculaire.

“ll existe beaucoup d’autres pathologies qui sont des formes d’auto-hypnose négatives : les phobies induisent des pensées très négatives produisant une angoisse très forte”, explique encore le docteur Mairlot. Les cas de trauma (post-accident, post-viol), de troubles sexuels peuvent aussi bénéficier de cet accès direct au cerveau qu’offre l’hypnose. La discipline a un prisme d’action très large : sur le tabagisme, l’addiction aux drogues, le stress, le burnout, l’insomnie.

L’Institut de nouvelle hypnose rassemble d’ailleurs 14 psychologues et autres professionnels de la santé qui sont aussi davantage spécialisés dans un domaine. Et propose sur son site des packs vidéo pour apprendre les techniques d’auto-hypnose qui permettront à chaque patient d’avoir les bons hypno-réflexes.

L’un des grands atouts de la discipline ? “On n’a pas besoin de remonter jusqu’à l’origine du trouble ou du trauma. Ce qui fait gagner du temps, cela nécessitera seulement une thérapie courte mais c’est aussi une alternative à la psychothérapie pour les personnes qui ont du mal à parler. D’une part, l’hypnose diminue l’inhibition, la timidité. En fait, on a un objectif et on y va par le trajet le plus court”, résume le Dr Mairlot. Le cerveau est décidément un monde fascinant...

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Presse écrite